Comment devenir praticien shiatsu
Le métier de praticien shiatsu est tout un art. Notre école de shiatsu ESBR le sait bien, puisque nous formons chaque année des particuliers à ce métier. Le shiatsu est le mélange d’une pratique ancestrale chinoise du massage, qui permet d’appréhender les différents fluides qui parcourent notre corps. Pour vous accompagner vers ce métier destiné au bien-être, voici un récapitulatif des démarches administratives, ainsi que des réalités de ce métier pas comme les autres.
En quoi consiste le métier de praticien en shiatsu ?
Un praticien shiatsu développe de nombreuses spécialités, en fonction de son affinité avec les différentes formes de massage proposées. Ainsi, un praticien shiatsu adapte ses techniques, pour des pratiques variées d’un professionnel à un autre. Les diplômes délivrés par notre école vous permettent de vous établir en tant que praticien shiatsu professionnel et d’exercer en cabinet, pour pratiquer en tant que thérapeute.
À ce jour, notre école vous propose de vous laisser guider parmi nos différentes formations, à savoir :
- Le shiatsu traditionnel,
- Le shiatsu Basic’s,
- La Gua-Sha,
- Énergie & soins,
- Chi Nei Tsang,
- Hypnose Basic’s.
Chaque formation, courte ou longue, alterne entre la théorie et la pratique pour manier les grands principes de cette médecine traditionnelle chinoise. Une fois votre formation achevée, nos diplômes vous permettent de rejoindre la Fédération Française de Shiatsu Traditionnelle (F.F.S.T).
Quel statut juridique pour un praticien shiatsu ?
Une fois votre diplôme obtenu, vous avez devant vous différentes possibilités pour ouvrir votre statut de praticien shiatsu. Vous avez le choix entre :
- La micro-entreprise, qui vous permet d’exercer en tant que micro-entrepreneur. Vous pouvez demander l’ACRE pour vous aider à vos débuts. Sachez que vous n’avez pas à tenir votre comptabilité par un expert-comptable, mais que vous devez posséder un compte bancaire dédié à cette activité.
- L’entreprise individuelle en nom propre (EI),
- L’EURL (associé unique), ou SARL (minimum 2 salariés). Le fondateur décide de sa rémunération selon le calcul des cotisations sociales,
- La SASU,
- La création d’une association selon la loi de 1901.
Une fois votre statut juridique établi, vous devez le déclarer auprès de l’URSAFF, ainsi que vous inscrire au CFE.
Comment réussir à s'installer à son compte ?
Pour mettre toutes les chances de votre côté en tant que praticien, voici quelques astuces pour que vous puissiez exercer rapidement :
- Réalisez une étude de marché de votre secteur. Ainsi, vous établissez la concurrence, la demande, pour vous établir dans le centre-ville et vous vous démarquez de vos concurrents par des offres stratégiques.
- Participez à des salons, des événements et conférences pour gagner en notoriété.
- Inscrivez-vous sur des plateformes à haute visibilité, pour augmenter votre réputation sur la toile. Nous pensons aux réseaux sociaux par exemple, avec la création d’un profil accompagné de photos et vidéos de votre activité.
- Trouvez un cabinet adapté à votre pratique. Pour réaliser des économies, vous pouvez partager les charges en louant des locaux avec plusieurs professionnels dans le milieu thérapeutique, pourquoi pas médical.
- Soignez votre apparence et votre relationnel. La construction de votre réseau est la clé de votre succès, tant pour faire venir des clients en bouche-à-oreille, que d’obtenir des opportunités, pour sensibiliser sur votre métier auprès d’un maximum de personnes.
- Toujours posséder une carte professionnelle est l’astuce des rencontres éphémères, qui peuvent déboucher sur de grands projets.
- Proposer vos services auprès des particuliers et entreprises, est encore une idée pour développer votre secteur d’activité.
Les tarifs
Un praticien shiatsu n’a pas d’obligation légale concernant la réglementation de ses tarifs. Pouvant exercer où il le souhaite, il est conseillé malgré tout d’appliquer des prix d’un minimum de 40€ la séance, à 100€ maximum si vous exercez dans les grandes villes. D’autres paramètres peuvent rentrer en compte : le temps de la séance, l’âge du patient ou l’équipement utilisé.
